HELL-BOURG (fin) + Historique - Chanteur de la Réunion - Cake aux olives
Coucou et bienvenue sur la suite et fin de ma balade à HELL-BOURG (de Salazie à Hell-Bourg).
J'espère que vous allez toutes et tous bien en ce mois de septembre et que chez vous le temps est au beau, surtout qu'à beaucoup d'endroits de métropole.... l'été a été pourri, alors je vous souhaite un bel été Indien en septembre et octobre....
Merci beaucoup pour vos visites et gentils commentaires, c'est un grand plaisir de vous lire chères toutes et tous.
En musique, pour commencer, et nous arrivons à la lettre H comme Henri Madoré (prénom n'ayant pas trouvé un nom avec un H) je continue de vous parler des chanteurs... de mon île... comme sur mon autre blog où je le fais chaque mardi (nouveau message sur Eklablog) et ici c'est chaque vendredi...
De son vrai nom Henri Madouré, Henri Madoré est un chanteur réunionnais né le 11 avril 1928 à Saint-Denis et mort le 31 décembre 1988 à Saint-Denis.
Surnommé "Ti-Doré", il débute sa carrière de chanteur de rue en 1948 en interprétant ses premières compositions. Au début des années 1950, il se produit dans les fêtes, mariages, bals, entr'actes de cinéma et se fait connaître dans toute l'île : il sera très populaire à Saint-Pierre.
Le 15 mars 1955, il enregistre son premier disque avec les chansons Marmaille la bit' et La mandoze. Chanteur marginal, doué pour l'improvisation, l'insolence et la provocation, Henri Madoré exercera son art hors des circuits officiels, préférant chanter aux terrasses de cafés contre quelques verres de rhum. Ses chansons ont influencé Michel Admette.
Une autre vidéo du ségatier de la Réunion Henri Madoré
Et maintenant en route pour notre balade à HELL-BOURG (Réunion)
Vues sur le centre ville d'Hell-Bourg et comme c'était un dimanche beaucoup de boutiques étaient fermées, seuls les restaurants... et quelques boutiques de souvenirs étaient ouverts et puis il y a des gens qui ont une résidence secondaire à Hell-Bourg (pour répondre aux personnes qui me disaient que c'était dommage de voir autant de maisons, boutiques fermées...)
L'architecture créole est un véritable art de vivre à la Réunion. Le mot "case" sert à désigner la maison typiquement historique de cette architecture réunionnaise enviée par beaucoup. Vous retrouverez ICI de très nombreux articles sur cette histoire, afin de vous faire découvrir les beautés des cases créoles tout en transmettant cette culture unique au monde.
La Réunion est un endroit au monde où sont recensé les plus forts niveaux de pluiviométrie. L'île compte une multitude de micro-climats favorisant de la sorte des paysages extraodinaire, une faune et une flore unique, mais également des cyclones et autres tempêtes tropicales pouvant être ravageuses. Tout cela mérite bien qu'on s'y arrête un instant aux travers de ces dossiers ICI.
Salazie (de salaozy, "bon campement" en malgache) doit sa verdoyante luxuriance à ses fabuleuses précipitations encombrant le livre de records. Capitale du chouchou, des cascades vertigineuses et des fruits parfumés, il est encore un de ces lieux où la douceur de vivre le dispute à la gentillesse de ses habitants.
Salazie est le plus accessible des cirques de l’île. De Saint-André, il ne faut que 20 minutes d’une route enchanteresse pour accéder au bourg principal. 10 000 ha, moins de 8 000 habitants (1999), densité plus que raisonnable conférant au cirque toutes les qualités qui font que l’on aime y vivre.
L’enchantement commence bien avant le village. La route sinue entre de vertigineuses montagnes sabrées de longues cascades apportant humidité et prospérité aux îlets où l’on cultive bananes, bibasses, pêches, agrumes et pommes… et le chouchou, emblème du cirque. Trois principaux hameaux le composent. Salazie, le chef-lieu, s’étale entre collines, sombres ravines, et petits plateaux où se réfugie une population laborieuse et attachante. Hell-Bourg, classé parmi les plus beaux villages de France, offre ses vieilles demeures bien conservées, ses heures indolentes, ses restaurants typiques, son élevage de truites et un des plus vieux cimetières des Hauts, aux vieilles pierres souvent indéchiffrables. Grand-Ilet enfin, pays d’agriculture et de tables d’hôte, porte de Mafate, séduit avec ses bourgades de Mare-à-Vieille-Place ou Mare-à-Citron qui, à quelques menus détails près, offrent un aperçu de ce qu’était la vieille Réunion des Hauts.
Historique
Vue du cirque
Salazie fut longtemps ignorée. Ne s’y aventuraient que les esclaves en fuite dont le plus célèbre, Anchaing, a laissé son nom au grand pic qui dresse sa majesté au beau milieu du cirque. A partir de 1830, quelques propriétaires ruinés s’y installent, suivis de petits colons n’ayant pas les moyens, après 1848, d’embaucher de la main-d’œuvre immigrée payante. C’est dans les Hauts que se crée une nouvelle population métissée issue d’unions entre “petits Blancs” désargentés et “Noirs esclaves” en rupture de servage. Avec la découverte de sources thermales en 1842, Hell-Bourg devient villégiature ; sanatorium réputé pour régénérer les organismes anémiés. On y accourt de tout l’océan Indien. Salazie devient commune en 1899. Le cirque est siège d’un sombre épisode de notre histoire : le gouverneur Aubert, détrôné par les Forces françaises Libres, s’y réfugie en 1942. Il s’en est fallu de peu que le canon ne tonnât… Les sources sont détruites par le cyclone de 1948 mais Salazie demeure un lieu de ressourcement très prisé.
Belle affiche
Le Voile de-la-Mariée
Impressionnante cascade sourdant du haut de la montagne, une des merveilles naturelles les plus prisées des photographes. S’admire de loin sans modération. Sa configuration justifie son nom.
Accès : un petit kilomètre après le village de Salazie, en montant vers Hell-Bourg vous ne pouvez pas la rater ; elle s’impose dans sa grandiose majesté.
La roche-qui-pleure
Merci ma Dany oui je connais le pisse en l'air et je viens sur google de trouver le panneau je ne me rappelais plus du nom et je n'avais trouvé que la photo (du site où j'ai mis le lien plus bas) en-dessous du panneau, merci ma puce.
Amusant, curieux… Avant le pont de l’Escalier, la route passe sous une corniche laissant choir, au gré des saisons, une abondante pluie, ou quelques rafraîchissantes gouttelettes.
Accès : c’est sur la route vers Salazie !
C'est pas la dodo qui lé la c'est le coco lol !
La Mare-à-poule-d’eau
Plan d’eau, envoûtant, se mérite après un parcours dans une végétation envahissante : on est au bout du monde. Il s’en dégage une magie que l’on ne cherche à expliquer…
Accès : attendre le fléchage entre Salazie et Hell-Bourg. Bien balisé, sans danger.
Entrée du restaurant chez ALICE où nous avons mangé
Les anciens thermes
Découvertes en 1842, les sources d’Hell-Bourg provoquèrent un engouement immédiat et la ruée des curistes anémiés de l’océan Indien. Le griffon a été détruit par le cyclone de 1948, les installations demeurent.
Accès : fléchage dans le hameau d’Hell-Bourg.
Hell-Bourg
Vue aérienne d'Hell-Bourg
Hell-Bourg doit son nom à Monsieur de Hell, gouverneur de “Madagascar et dépendances” du temps où le haut lieu de l’administration française de l’océan Indien (début XXe siècle) était à Tananarive. Les “dépendances” étaient les Comores et La Réunion. Sous son mandat furent découvertes les sources thermales Il n’y fut pour rien mais l’hommage, alors, revenait toujours au puissant... A compter de cette date, avec la construction des thermes, Hell-Bourg devint, avec Cilaos et Antsirabe à Madagascar, un des hauts lieux de cure de la région. On s’y précipitait d’Afrique du Sud, de Maurice, du Kenya, du Mozambique, tout au long de l’année. Avec le temps, Hell-Bourg devint également site privilégié de vacances pour les riches bourgeois de la côte Est. Si les thermes ont perdu leurs eaux en 1948, Hell-Bourg n’a rien perdu de son attrait pour autant. Grâce à l’action de l’association “Sauvegarde et renouveau d’Hell-Bourg” présidée par monsieur Folio, des habitants du village, de la municipalité, le village a été classé “plus beau village de France”, label accordé au compte-gouttes aux sites d’exception ayant éliminé les agressions modernistes du style réseaux électriques ou téléphoniques aériens, et ayant accordé la primauté à l’entretien des demeures témoins du passé. Une simple promenade dans Hell-Bourg, nez au vent, mains dans les poches, suffit pour se convaincre que là, comme nulle part ailleurs, survit la vieille Réunion des Hauts, avec son charme, sa beauté, son mystère ...
Nous arrivons au parc à truites à HELL-BOURG
Rhoo la vilaine bébéte ih ih ih !!! même pas peur !
Ti bout a fait une belle pêche (de bonnes truites !)
La forêt de Bélouve
Forêt primaire bien préservée, Bélouve est un ancien cirque de montagne comblé par une coulée du Piton-des-Neiges. Les espèces endémiques y ont naturellement prospéré sans trop de contraintes, donnant naissance à une des plus belles forêts des Hauts. Le marcheur peut, sans trop d’attente, y admirer également quelques espèces de la faune originelle de l’île.
Trou-de-fer
Mystérieuse et profonde excavation naturelle embuée par ses cascades pérennes, le Trou-de-Fer est l’objet de toutes les légendes. Les adeptes de canyoning s’y risquent en rappel, ce qui est fortement déconseillé aux novices.
Accès : pour un simple point de vue, suivre le fléchage à partir d’Hell-Bourg.
Chouchou
Le cirque de Salazie déteint moult records mondiaux de pluviométrie: en 12h, 24h, une semaine, un mois, une année ... Ainsi bénie des dieux, ses terres ne pouvaient être que favorables à l'éclosion d'une exubérance végétale faisant la part belle aux produits du terroir. Végétal emblématique, le chouchou est chez lui à Salazie comme l'eucalyptus en Australie. Il y pousse naturellement, colonisant les pentes les plus escarpées depuis l'aube des temps. Sa prolifération naturelle a incité les agriculteurs locaux à le cultiver de façon plus rationnelle. Nombre d recoins luis ont ainsi dévolus. Si le chouchou pousse un peu partout à La Réunion, 95% de la production vient de Salazie. Le chouchou (cristophine aux Antilles, chayotte en Provence) est comme le cochon: tout est bon! Sa pulpe s'accommode en salade, en purée, en gratin, en daube ... Ses pousses se consomme en bouillon, en fricassé. Séchées, les tiges se tressent pour des savates, des capelines anti-soleil. Jusqu'à sa "patate" (la grosse racine) qui se cuisine joliment ... Le climat de Salazie a naturellement favorisé la culture des fruits: agrumes, bibasses (nèfles en France), pêches, pommes, raisin de table, kiwis ... tout y pousse. Et, bien sûr, le climat frais y est propice à l'élevage familial ou intensif, selon les besoins.
http://www.ouest-lareunion.com/
Les petites photos pour illustrer tous ces endroits ci-dessus ont été prises sur le net.
FIN DE NOTRE BALADE de SALAZIE à HELL-BOURG
Nous arrivons à la recette pour terminer le message de ce jour et ce sera une recette du site :
Cake aux olives
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 50 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 250 g de farine
- 4 oeufs
- 15 cl d'huile
- vin blanc sec
- 200 g d'olives vertes dénoyautées
- 200 g de jambon coupé en dés
- 150 g de gruyère râpé
- 1 sachet de levure
- poivre
- beurre pour le moule.
Préparation de la recette :
Préchauffer le four à Th 6 (180°C).
Entretemps, mélanger la farine et les oeufs jusqu'à obtenir un mélange onctueux. Ajouter l'huile et l'équivalent d'1 verre de vin blanc sec.
Egoutter les olives, les fariner légèrement et les incorporer à la pâte.
Ajouter le jambon, bien malaxer et verser le gruyère râpé et la levure; bien poivrer, mais ne pas saler à cause du jambon !
Beurrer un moule à cake, y verser la pâte jusqu'aux 2/3.
Enfourner le cake pendant 50 min à Th 6 (180°C).
Si le dessus du cake prend une teinte dorée trop rapidement, le couvrir d'une feuille de papier alu et le laisser cuire ainsi.
Je vous souhaite un beau week-end
Une délicieuse semaine.
Prenez bien soin de vous et à bientôt !
Gros bisous que vous vous partagerez.