Port de Ste-Marie Réunion (1/2) - Groupe et chanteuse Réunion - Poésie - Recette
Bonjour à toutes et tous.
Ce jour je vous emmène en photos, vous balader au Port de STE-MARIE en deux messages, où je suis allée fin 2014 avec une amie virtuelle qui n'a pas de blog mais qui visite mes blogs qui était venue quelques jours en vacances sur ma belle île et que j'ai rencontrée avec grand plaisir et nous avons passé une magnifique journée ensemble.
Mille mercis pour vos visites, gentils commentaires, c'est un plaisir de vous lire.
En chanson avec deux vidéos de mon île intense
Pat' jaune en live - série de polka
Michou - arrange mélangé île de la Réunion
LE PORT DE STE-MARIE (1/2)
STE-MARIE en haut juste en-dessous de ST-DENIS vers la droite pour vous situer
Le port de Sainte-Marie, une porte vers le monde
Le port de Sainte-Marie est le seul port de plaisance du nord-est de l’île de la Réunion. Autant dire que les places dans la marina sont rares. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle ce port est un passage obligé de l’île. La ville de Sainte-Marie se situe non loin de Saint-Denis et de l’aéroport Roland Garros, et pourtant… Parfois méconnue, les touristes omettent de l’intégrer à leur itinéraire de visites alors que la ville détient un charme sans pareil grâce, notamment, à son port..
Avant de se lancer dans la visite du port, il est bon de savoir que l’histoire de Sainte-Marie a connu de réels bouleversements. Au 18e siècle, Sainte-Marie est un simple village composé de quelques maisons. Dès 1738, Saint-Denis est nommée capitale de la Réunion, alors appelée île Bourbon, et Sainte-Marie, sa circonscription administrative. Commence alors le peuplement du village grâce aux concessions des riches terres agricoles l’environnant. Ce phénomène mènera le village à se transformer en commune jusqu’au milieu du 20e siècle. Puis, l’affluence de travailleurs immigrés et de l’arrivée de l’aéroport lui permettra de se développer en pôle économique. Ces vagues d’immigration ont contribué au métissage culturel, si typique de la Réunion, qui ici y est particulièrement marqué. Cette ville fait sans conteste partie intégrante du patrimoine de la Réunion qu’il faut connaître absolument..
Le port, un panorama sans pareil
Nichée entre Saint-Denis, Sainte-Suzanne et les remparts de Salazie, la petite ville de Sainte-Marie a de multiples charmes à offrir. Mais le plus beau de tous est son petit port. Seul sanctuaire de plaisanciers et de pêcheurs du nord de l’île. Une légende dit que la ville doit son nom à un équipage en perdition qui accosta sur son littoral en 1667. L’équipage, dont le navire était en péril, pria la Sainte Vierge d’exhausser leur vœux. Au bout le périple, ils réussirent à accoster sur la côte et en remerciement, ils érigèrent une statue à la sainte protectrice qui leur épargna la vie. Ainsi fût créé le port de Sainte-Marie et la ville. Au-delà de la légende, l’histoire a su donné un visage typique à la ville. Le port est très fréquenté car il est le seul endroit sûr de cette partie de l’île. Disposant d’un faible tirant d’air, le port de pêche et de plaisance, est un réel sanctuaire pour les bateaux des environs. Construit en 1996, à l’origine, le port ne disposait que de peu de places à peine 180 emplacements possibles, Mais depuis peu, une rénovation a permis de doubler sa capacité. En outre d’être apprécié des plaisanciers et des pêcheurs, le port est le rendez-vous des amoureux de la photo tant ce panorama est superbe. Les amoureux de la mer ne seront pas en reste non plus;
FIN 1/2
Poème du site http://poesie.webnet.fr/
Toute la mer va vers la ville !
Son port est surmonté d'un million de croix :
Vergues transversales barrant de grands mâts droits.
Son port est pluvieux et suie à travers brumes,
Où le soleil comme un oeil rouge et colossal larmoie.
Son port est ameuté de steamers noirs qui fument
Et mugissent, au fond du soir, sans qu'on les voie.
Son port est fourmillant et musculeux de bras
Perdus en un fouillis dédalien d'amarres.
Son port est tourmenté de chocs et de fracas
Et de marteaux tournant dans l'air leurs tintamarres.
Toute la mer va vers la ville !
Les flots qui voyagent comme les vents,
Les flots légers, les flots vivants,
Pour que la ville en feu l'absorbe et le respire
Lui rapportent le monde en leurs navires.
Les Orients et les Midis tanguent vers elle
Et les Nords blancs et la folie universelle
Et tous les nombres dont le désir prévoit la somme.
Et tout ce qui s'invente et tout ce que les hommes
Tirent de leurs cerveaux puissants et volcaniques
Tend vers elle, cingle vers elle et vers ses luttes :
Elle est le brasier d'or des humaines disputes,
Elle est le réservoir des richesses uniques
Et les marins naïfs peignent son caducée
Sur leur peau rousse et crevassée,
A l'heure où l'ombre emplit les soirs océaniques.
Toute la mer va vers la ville !
Ô les Babels enfin réalisées !
Et cent peuples fondus dans la cité commune ;
Et les langues se dissolvant en une ;
Et la ville comme une main, les doigts ouverts,
Se refermant sur l'univers !
Dites ! les docks bondés jusques au faite
Et la montagne, et le désert, et les forêts,
Et leurs siècles captés comme en des rets ;
Dites ! leurs blocs d'éternité : marbres et bois,
Que l'on achète,
Et que l'on vend au poids ;
Et puis, dites ! les morts, les morts, les morts
Qu'il a fallu pour ces conquêtes.
Toute la mer va vers la ville !
La mer pesante, ardente et libre,
Qui tient la terre en équilibre;
La mer que domine la loi des multitudes,
La mer où les courants tracent les certitudes ;
La mer et ses vagues coalisées,
Comme un désir multiple et fou,
Qui renversent les rocs depuis mille ans debout
Et retombent et s'effacent, égalisées;
La mer dont chaque lame ébauche une tendresse
Ou voile une fureur ; la mer plane ou sauvage ;
La mer qui inquiète et angoisse et oppresse
De l'ivresse de son image.
Toute la mer va vers la ville !
Son port est parsemé et scintillant de feux
Et sillonné de rails fuyants et lumineux.
Son port est ceint de tours rouges dont les murs sonnent
D'un bruit souterrain d'eau qui s'enfle et ronfle en elles.
Son port est lourd d'odeurs de naphte et de carbone
Qui s'épandent, au long des quais, par des ruelles.
Son port est fabuleux de déesses sculptées
A l'avant des vaisseaux dont les mâts d'or s'exaltent.
Son port est solennel de tempêtes domptées
Et des havres d'airain, de grès et de basalte.
Émile VERHAEREN
Terminons par une recette
du site http://www.marmiton.org/
Cari de poisson à la Réunionnaise
Temps de préparation : 75 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes
Ingrédients (pour 5 personnes) :
- 1 kg de poisson (lotte, St Pierre, Turbot, mérou, saumon, ... bref, un poisson qui ne se désagrège pas en cours de cuisson)
- 2 gros oignons émincés en lamelles
- 6 à 8 tomates coupées en morceaux
- 5 gousses d'ail hachées
- un petit morceau de gingembre émincé
- thym frais (10 branches)
- 4 piments verts débités en lamelles (vidés de leur contenu)
- 2 citrons verts
- 2 boîtes de haricots (fèves) blancs ou rouges
- 1 bouquet de coriandre fraîche émincé finement
- 4 oignons jeunes émincés finement
- curcuma en poudre
- riz basmati.
- facultatif : crevettes
- facultatif : gambas...
Préparation de la recette :
LE POISSON :
Faire roussir la moitié des oignons en lamelles dans de l'huile d'olive. Ajouter la moitié des gousses d'ail en purée + gingembre + 1 piment émincé + 3 pincées de turméric (ou curcuma) + thym (juste les fleurs, enlever les branches).
Ajouter le poisson nettoyé et coupé en gros morceaux. Remuer doucement. Laisser colorer quelques minutes.
Ajouter les tomates. Mouiller légèrement avec un peu d'eau et couvrir.
Saler et remuer de temps en temps en cours de cuisson (environ 20 mn).
En cours de cuisson, ajouter si l'on veut les crevettes ou gambas.
Une fois cuit (les tomates ont fondus et le poisson est cuit), ajouter hors du feu les 2/3 du bouquet de coriandre émincé + les 4 oignons jeunes émincés finement.
LE RIZ :
Faire blondir à l'huile d'olive une petite partie des oignons émincés. Ajouter le Riz préalablement rinçé + 2 pincées de Turméric ou Curcuma pour le colorer + quelques fleurs de thym.
Mouiller petit à petit avec de l'eau jusqu'à cuisson complète du riz.
LA ROUGAILLE :
Faire légèrement roussir le reste des oignons à l'huile d'olive.
Ajouter de la fleur de thym frais (5 branches environs) + le reste de l'ail réduit en puréee + 2 pincées de turméric ou curcuma.
Laisser colorer 10 mn à feu doux.
Ajouter les fèves préalablement rinçées et un peu d'eau.
Laisser cuire jusqu'à ce que les fèves soient fondues. Le mélange doit être épais.
LA SAUCE :
Dans un bol, mélanger le jus des 2 citrons verts + 3 piments verts émincés finement (vidés de leur contenu) + sel + le reste du bouquet de coriandre émincé.
Remarques :
Ce plat subtilement épicé et parfumé fera le bonheur des amateurs de cuisine exotique.
NB : Afin de gérer au mieux les diverses cuissons, il est préférable de s'organiser. Donc, préalablement préparer tous les ingrédients : couper, émincer, etc...
Je vous souhaite de passer un beau WE et une exquise semaine.
Bonne ou meilleure santé à toutes et tous.
Portez-vous bien et à bientôt !
Gros bisous d'amitié à vous partager.